Une vitrine parsemée d’or. Un décor, celui de la plus belle avenue du monde. Et, soudain, une odeur… Celle du chocolat !! Comme une invitation, elle nous accompagne et ponctue notre chemin jusqu’au second étage du 66 avenue des Champs Elysées.

 

C’est dans cet écrin signé Aki Kuroda que Mauboussin a inauguré en 2015 son bar à Chocolat.

Authentique joaillerie haute couture, la maison a souhaité proposer à ses clients un nid au sein du tumulte parisien où il fait bon de retrouver les plaisirs de son enfance.

À la barre de cet établissement, nul autre que le chef Jacques Guenin, célèbre chocolatier parisien partageant son savoir faire avec le restaurateur Nano. Au programme, farandoles d’éclairs, petits sablés, accompagnés du must have en matière de chocolat chaud : Manajari, Guanaja et autres Caraïbes, faisant resurgir les madeleines de Proust de notre enfance.

 

De quoi attirer les papilles des curieux dans la sphère des pierres précieuses et de leurs habits de lumières. 

Si Mauboussin a su manier avec beaucoup de finesse les particularités du marketing sensoriel au sein de cette réalisation, la maison n’en reste pas moins membre d’une longue lignée de prédécesseurs.

En effet, le marketing “olfactif” a de tout temps été l’apanage des grandes maisons. De Guerlain en 1989 à Abercrombie plus récemment, cette marque de distinction permet tantôt de faire ressurgir les souvenirs mais aussi de s’inscrire dans un univers reconnaissable au premier pas dans une boutique.

Le marketing olfactif permet donc, par la création d’un parfum personnalisé, de créer une signature olfactive.

Cette stratégie de plus en plus répandue, bien que coûteuse, se manifeste aussi dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration.

L’hôtel “The Dorchester” à Londres en est un savant exemple.  

De quoi ravir notre odorat et continuer de nous surprendre.

 

Sarah